zen
il arrive que les mots dépassent la pensée, mais il arrive aussi qu'ils soient reçus comme l'expression de cette pensée - l'auteur, lourd d'une vie frustrante à force de s'être complu dans la frustration, barricadé dans des certitudes, peaufinant des scenarii miserabilistes, aura forcément besoin un jour ou l'autre d'un exutoire, d'un terrain ou il pourra tenter d'exercer son intransigeance, seul justificatif et seul maquillage d'une vie qu'il juge ratée .
Le terrain en question, ce fut ma pomme.
Mais par chance, - cette "chance" qui me fut si souvent et si longuement reprochée - j'étais en train de lire ceci :
et là, le "conte de l'empereur" m' a instruite de la zen-attitude qui m'a permis de me défaire du fardeau dont on tenta de me charger . non, mon oncle, je ne suis ni un bourricot, ni une poubelle, tes maux mots te regardent, c'est une affaire entre eux et toi.
Et pour ma part dernière, "je vais aller au bord de la rivière et laver mes oreilles souillées par tes paroles"!
"Provocation, impertinence, le grand rire libérateur du Zen. Le moine considère d'un oeil égal le prince et le pauvre hère, le lion et le vermisseau. N'enviant rien, ne possédant rien, le Zen est la liberté parfaite."
j'y travaille.