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non mais des fois
29 avril 2007

au cinéma ce soir

En attendant  la Saint Glinglin, traditionnellement fêtée le 1er mai depuis les catacombes... (je vois que l'histoire des martyrs et des saints de la religion chrétienne vous interesse autant que la restauration des vistemboires; qu'à cela ne tienne mes p'tits enfants : Saint Glinglin était un moine  sonneur de cloches célèbre au XIIème siècle qui, à la suite d'une forte sonnaille est monté aux cieux direct par le clocher de sa chapelle, d'ou l'expression "se taper la cloche à la Saint Glinglin"), donc, en attendant de festoyer à sa sainteté en cet heureux mardi, il y a une autre bonne action à accomplir dès ce soir : c'est d'entrer dans votre salle obscure "Arte" pour la projection du film de Joseph LOSEY, "Monsieur Klein" 1976

ah, je viens d'entendre : "...qui est joseph Losey ? "

18393389

collection Christophe L.

Réalisateur, Acteur, Producteur, Scénariste américain

Né le 14 Janvier 1909 à La Crosse, Wisconsin (Etats-Unis)
Décédé le 22 Juin 1984 à Londres (Angleterre)

Actuellement au cinéma dans : Cérémonie secrète, Accident

Biographie

Après avoir effectué de brillantes études de médecine à l'Université de Dartmouth, puis de littérature anglaise à la prestigieuse Université d'Harvard, Joseph Losey signe en 1938 de petits courts, financés par la Fondation Rockfeller. Il réalise l'année suivante un court-métrage d'animation, Petroleum and his cousins, commandé par la Standard Oil Company. Après un passage à la radio durant la guerre, il voyage en Allemagne pour travailler aux côtés de Bertolt Brecht, qui aura une profonde influence sur son oeuvre (avec notamment l'adaptation de la pièce Galilée).

Joseph Losey rencontre le cinéma en 1948, lorsqu'il tourne Le Garçon aux cheveux verts, une parabole sur le racisme. A cette époque, il est déjà membre du Parti Communiste américain. Cet engagement se traduit également à l'écran avec  "Haines"

(1950), ou le remake du film de Fritz Lang, M le Maudit (1951). Ses films sont des drames sociaux emprunts à la fois d'un réalisme brechtien et d'une réthorique marxiste. Il est dans un registre nettement moins politique et plus "léger" avec Le Rodeur.

Lorsque le Maccarthysme bat son plein aux Etats-Unis en 1952, il est placé en tête de la liste noire. La carrière américaine du cinéaste prend fin. Il choisit alors de se réfugier en Angleterre. Après deux ans d'inactivité, il recommence à tourner des films sous pseudonyme, avant de retrouver son vrai nom en 1956 avec Temps sans pitié. Auteur d'un style où la distanciation se mélange à l'ironie, où l'allégorie politique côtoie lucidité sociale, Losey retrouve la maestria de ses années américaines dans des films comme Eva (1962), dans lequel joue Jeanne Moreau.

En 1963, il réalise l'un de ses chefs-d'oeuvre : The Servant. Reposant sur un duo d'acteurs époustouflants: James Fox l'aristocrate et Dirk Bogarde en majordome pervers, le film inaugure une lignée thématique présentant la destruction d'un être par un autre. Après Pour l'exemple, un féroce réquisitoire contre la guerre, Losey réalise Accident, sur un scénario du dramaturge Harold Pinter, que beaucoup considèrent comme son chef-d'oeuvre. Cérémonie secrète (1968) poursuit le conflit entre deux personnages (Elizabeth Taylor et Mia Farrow) dans un univers clos. En 1970, son Messager (Palme d'Or à Cannes) séduit le public et la critique par sa subtilité et son raffinement. Il atteint la maturité politique dans ses films avec L'Assassinat de Trotsky, qui marque sa première rencontre avec Alain Delon. Quatre ans plus tard, ils collaborent à nouveau sur le kafkaïen Monsieur Klein, l'un des plus grands rôles de l'acteur. Le film est récompensé en 1977 par le César du Meilleur film; et le cinéaste reçoit le César du meilleur réalisateur. En 1979, Joseph Losey tente l'expérience de l'Opéra filmé avec Don Giovanni. Après  La Truite, dans lequel Jeanne Moreau et Isabelle Huppert se donnent la réplique, Losey réalise en 1984 Steaming; une oeuvre inachevée puisqu'il meurt au cours du tournage.

allociné.com

 

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Commentaires
T
à demain manée pour la saint-glin-glin party à la branche;-)
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A
De lui, je n'ai vu que "The boy with green hair", une petite merveille...
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G
revu il n'y a pas très longtemps. Genre l'engrenage dans lequel tu coinces ton imper qui n'as même pas d'étoile jaune cousue dessus.... Ceci dit, ça nous pend au nez avec l'autre fou qui veut dormir à l'élysée dimanche soir !<br /> Eva, j'ai lu le livre aussi, quand j'étais plus jeune. J'ai adoré.
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L
Je ne savais pas que ça repassait ce soir... J'ai vu ce film il y a des années et je m'en souviens encore tellement ça m'avait marqué. C'est vraiment un grand film (pas drôle certes mais on ne peut pas toujours être drôle...).<br /> PS : je t'envoie mon enveloppe pour le kéfir de fruits cette semaine (j'ai arrêté la belge et la colombienne et ça va déjà mieux ;) ). Merci! Votez THE PARTY !!!
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