génocides politiquement corrects
GREENPEACE
En savoir plus sur notre combat contre le riz OGM
Actuellement, il n'existe aucune culture commerciale de riz génétiquement modifié dans le monde. Il existe par contre un projet de l'industriel Bayer de commercialiser un riz génétiquement modifié. Ce riz a pour nom le « LL62 ». Il a été génétiquement modifié pour résister à un herbicide, le glufosinate, qui est répandu sur les rizières pour éliminer les mauvaises herbes.
Pour Bayer, c'est un enjeu colossal, puisque le riz représente l'aliment de base de la moitié de la population mondiale. Bayer serait d'autant plus gagnant qu'il commercialise dans le même temps le glufosinate : le riz et l'herbicide !
Pour l'instant, ce riz n'en est qu'au stade expérimental. Bayer cherche à en faire autoriser la production au Brésil et en Asie. Il fait pression sur l'Europe pour qu'elle en accepte l'importation.
Greenpeace s'élève vigoureusement contre ce projet. Pourquoi ?
D'abord, pour toutes les raisons qui font que Greenpeace est contre la dissémination des OGM. Ensuite, parce que le riz LL62 n'a pas les mêmes qualités nutritionnelles que le riz conventionnel (notamment pour les vitamines B5 et E, le fer et le calcium). Enfin, parce que le glufosinate est un produit extrêmement dangereux.
Les dangers du glufosinate
Il est prouvé que cet herbicide représente un risque considérable pour les agriculteurs, qu'il est nuisible pour les insectes et les plantes sauvages et qu'il est potentiellement dangereux pour les consommateurs qui ingèrent des aliments contenant des résidus de cet herbicide. Le glufosinate est tellement nocif qu'il sera interdit dans l'Union Européenne en 2017.
Or, l’utilisation du riz LL62 de Bayer va inévitablement entraîner
une augmentation de l'utilisation du glufosinate. Le LL62 est fait pour
ça ! De graves conséquences pour la santé humaine (des agriculteurs
comme des consommateurs) sont donc tout à fait probables.
En outre, l'usage massif de glufosinate par les riziculteurs pourrait
rendre celui-ci inefficace : les mauvaises herbes pourraient développer
des résistances qui les rendraient incontrôlables. Le glufosinate ne
sera plus suffisant et les mauvaises herbes vont proliférer, notamment
une : le « riz sauvage ».
Le « riz sauvage » est l'une des mauvaises herbes les plus répandues dans les rizières. Or, il est possible qu'il acquiert le gène de résistance au glufosinate présent dans le LL62. Le riz sauvage ne pourrait donc plus être éradiqué et deviendrait un véritable fléau dans les rizicultures. Pire! Comme ce riz peut facilement s’hybrider avec du riz conventionnel, il pourrait transmettre à celui-ci le gène résistant au glufosinate.